Emilie Lamotte

Vivre en anarchiste

Sylvain Wagnon, historien, professeur en sciences de l’éducation à la Faculté d’Éducation de l’université de Montpellier.

Marie-Pier Tardif, docteure en littérature,  professeure de littérature au collège (Québec).

 

 

Qui est Emilie Lamotte (1876-1909) ?

Rares sont ceux qui peuvent répondre à cette question.

Normal. Car c’est une de ces invisibles qui n’appartient ni a la mémoire collective du féminisme, ni a celle de l’anarchisme. Et pourtant, elle est au cœur de l’histoire du féminisme et de l’anarchisme.

A partir de 1905 elle écrit dans la presse anarchiste. Sur l’éducation, le néo-malthusianisme, l’inconstance en amour, l’art… Elle participe aux activités des groupes libertaires parisiens, multiplie les conférences et causeries et fut l’une des initiatrices de la colonie communiste de Saint-Germain-en-Laye en 1907. Pour elle, la question sociale n’est pas seulement économique et l’idéal anarchiste doit se construire par l’éducation, la culture, l’imagination et la créativité.

C’est une vision moderne, car globalisante, d’une révolution sociale résolument tournée vers le présent, l’action et le refus des querelles de chapelles. Une vision de l’anarchisme et du féminisme du XXIe siècle. En clair, Emilie Lamotte est de ces invisibles d’hier qui, aujourd’hui, le sera de moins en moins.

Ce livre en fait la démonstration

 

Coédition les Éditions du monde libertaire et Les éditions libertaires.